Navigation/Radar/Sonar

À la livraison, le Lagoon 410 s2 est entièrement équipé de systèmes Raymarine.

Le pilote automatique, le radar et le traceur de cartes, ainsi que les afficheurs sont toujours en très bon état ! Malheureusement, le traceur est un peu petit pour nous. En outre, nous voulons installer l’AIS sur le catamaran afin d’avoir accès au traceur.

Nous prévoyons que le projet dure entre quatre et six ans. Le moment est donc bien choisi pour une mise à jour. Au cours de la saison à venir, nous verrons si cette fonctionnalité nous séduit, avant de partir pour le grand voyage !

Nous n’allons pas vous décrire ici l’installation étape par étape, car elle sort du cadre de notre projet.

Voici simplement nos nouveaux compagnons de voyage :

Traceur Raymarine e125

Traceur Raymarine e95

Instrument Raymarine I70

Pupitre de commande Raymarine P70

Récepteur AIS Raymarine

Splitter d’antenne Raymarine Ais 100

Pilote automatique Raymarine Evolution

Radar numérique Raymarine

Sonar Raymarine

Système d’alarme d’homme à la mer Raymarine LifeTag

Raymarine ITC 5

SeaTalkNG

Switch réseau Raymarine HS5

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Tout d’abord, il a fallu démonter les anciens appareils de navigation. Et ce n’est pas aussi simple que de débrancher quelques fiches, de retirer le traceur, puis de mettre le nouveau à sa place. Toute l’installation existante doit être retirée, car les nouveaux appareils ne sont pas compatibles.

Sebastian, de l’équipe des chantiers d’Heiligenhafen s’est attelé à la tâche. Il commence par évaluer le travail.

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Même le pilote automatique (la caisse grise) est de la fête.

Les faisceaux de câbles doivent être refaits et les vieux câbles sont déposés.

Dirk met lui aussi la main à la pâte ! Sebastian et Dirk forment le noyau de l’équipe de transformation de l’Imagine. Ils ne perdent pas le Nord, même au milieu des pires entrelacs de fils.

Même le câble du radar doit être déposé. Ainsi, l’équipage a un petit aperçu de ce qui se passera dans quatre semaines, lorsque le mât sera couché pour la première fois.

Le câble du radar n’y coupera pas ! Cela n’est pas une partie plaisir d’aller le chercher à l’intérieur du mât !

Pour ce faire, Christian le grutier doit même monter dans le gréement. Ensuite, il démonte le radar. Après cela, il relie l’ancien et le nouveau câble avec du ruban isolant. Nous pouvons alors tirer avec ardeur depuis la base du mât. À la fin des opérations, l’ancien câble est sorti du mât, et le nouveau le remplace.

Une fois retiré du mât, le câble radar doit être tiré à l’intérieur du navire…

Pour être relié au traceur de cartes.

Autre appareil de navigation : le sonar. Pour son installation, et pour d’autres opérations de perçage de coque, il faut sortir l’Imagine de l’eau.
Matthias prépare la sonde avant son déploiement. Voici à quoi ressemble le perçage de l’intérieur.

Et de l’extérieur.

Il faut également modifier le poste de pilotage. L’emplacement du traceur doit être agrandi, et nous devons ménager une nouvelle ouverture pour le pupitre de commande du pilote automatique (P70).

Voici le poste de pilotage, une fois tous les éléments insérés.

Entretemps, les instruments sont remontés sur le poste de barre.

Fort heureusement, les nouveaux appareils s’insèrent dans les anciennes ouvertures. Il faut tout de même poser de nouveaux câbles.

En outre, nous devons fabriquer un système d’attache spécifique pour notre traceur de cartes au poste de barre. Le système d’origine n’est pas adapté.

Elena décide de mettre le paquet, et elle se jette à corps perdu dans le ponçage et le polissage.

Wojtek prend le relais pour la face arrière.

Et voilà le travail ! Les écrous se dévissent facilement, ce qui permet de soustraire le traceur aux appétits des voleurs.

Il ne reste plus qu’à étancher l’arrivée des câbles dans le poste de barre, et tout sera parfait. Enfin, n’oublions pas de mentionner qu’après toutes ces transformations, il faut établir une nouvelle table de compensation de la boussole.